lundi 10 avril 2017


 Retour d'une lectrice de "Les chairs utopiques"

"Je viens de terminer la lecture de ton roman. J'ai adoré et comme ça d'emblée ça me fait penser à l angoisse de Gary: "chaque fois qu'un jour nouveau se pointe, j'ouvre la fenêtre et j'appelle au-secours" et à une phrase de Camus qui dit en gros que le doute est ce que nous avons de plus intime.
Ton écriture est en accord avec ce que tu cherches à provoquer, incisive, drôle et percutante. Du coup, j'ai été forcée de temps à autre à poser le livre pour réfléchir à l'angoisse et aux rires que tes mots provoquent. J'ai aimé ta critique de la société, de l'éducation nationale de l'ancienne DDASS, de nos utopies, de nos vies qui "ne sont qu'une succession de lieux communs" et je suis tout à fait d'accord avec toi que "vivre est quelque chose de terriblement et fondamentalement bizarre"...


"Les chairs utopiques", by me!


Un roman iconoclaste qui convoque Sartre, Céline, Cocteau, Camus, Césaire, Brautigan, Vian, pour ne citer qu'eux... Et c'est chez Crispation Editions (ce qui se fait de mieux)!


Présentation :
Des artistes et des intellectuels sont soustraits à leur milieu d’origine et prennent la parole « selon leur tempérament », pour enfin occuper notre espace et notre temps. Mais sous les coups de butoir d’un système ouvert à tous et néanmoins implacable, ces chairs utopiques finiront par se désagréger.
Philippe Sarr suggère des « arrière-mondes » plutôt qu’il ne situe d’« autres lieux », et côtoie plus volontiers le roman dickien que le concept de Foucault, auquel le titre renvoie.
Thriller philosophique, roman d’amour ou fantaisie : en s’imposant au lecteur par l’autorisation même qui lui est donné à prendre toutes ses libertés, « Les Chairs Utopiques » s’expérimente en fin de lecture comme un conte moderne, aussi effroyable que vivifiant.

couverture "Les Chairs utopiques"
















http://crispation-editions.fr/les-chairs-utopiques-philippe-sarr